Nom : Corzak Hightree
Sexe : Gros et poilu.. er.. pas lui ? .. Masculin...
Âge : 24 ans
Description physique : Bien que peu musclé, Corzak demeure un jeune homme en bonne forme physique qui jouit d'un charme inné. Ses cheveux sont de couleur brune... Mais on s'en fout parce qu'il est rasé. Il est de taille moyenne et porte des vêtements amples pour ne pas gêner ses mouvements lorsqu'il se bat.
Description psychologie : Déterminé et fier, il ne se laissa pas abattre devant l'adversité. Il ne fait preuve d'aucun scrupule peu importe la gravité de ses actes, la piraterie, il a ça dans le sang. Il n'hésite pas à défendre son honneur et utilise la ruse si ses adversaires ne peuvent pas être défaits pas la simple force physique.
Armes : Sabre, dague et pistolet
Background : L’Avarice, l’un des sept pêchés capitaux, la Luxure, l’un de ses six frère, ainsi que la Jalousie, sont capitaux non pas parce qu’ils sont plus graves que les autres mais parce que ces mêmes mauvaises actions découlent invariablement des sept premières. La personne dont parle ce récit est un excellent exemple d’Avarice, de Jalousie et de Luxure.
Un riche marchand ayant fait fortune dans la vente d’objets insolites et l’une de ses innombrables femmes, un soir où la lune était voilée par de d’imposants nuages gris, mélangèrent leur chair. Près de neuf mois plus tard, le fruit de cet accouplement naissait en enlevant la vie à sa génitrice. À peine affligé par la perte de l’une de ses compagnes de chambre, Maun se réjouissait de la naissance de son second fils qu’il nomma aussitôt héritier de tous ses biens et sa fortune. Le frère aîné de Corzak, car tel était le nom qu’eut choisi son riche père pour le nourrisson, étant un aussi bon commerçant qu’un gobelin sourd et muet, décevait sans cesse son père qui se jura de ne pas répéter les mêmes erreurs avec son second fils.
À partir du moment où le bambin réussit à marcher correctement, il suivit sans cesse son père lors des négoces de ce dernier. Il apprit donc toutes les ficelles du métier de marchand avant d’atteindre son septième anniversaire. À ce moment, il savait déjà lire et effectuer de complexes calculs. Maun étant un homme à l’intelligence vive, il exigea que son héritier soit au moins aussi talentueux que lui-même pour pouvoir prendre habilement la relève du commerce familial. Supportant assez bien toute l’information dont son géniteur le bombardait sans cesse, Corzak devint, peu à peu, le marchand le plus habile de la ville. Lorsqu’il constata que son second fils réalisait de meilleures ventes que lui-même, Maun proposa à son fils de lui donner plein contrôle sur son échoppe, Le Baril d’Or, en échange, Corzak lui donnait de quoi suffire amplement… Très amplement à ses besoins.
Quant au frère aîné de Corzak, il était sans cesse parti sur les routes, cherchant de mystérieux artefacts ou d’insolites pendentifs pour les remettre à son plus jeune frère qui les revendait à ses clients, augmentant considérablement la quantité d’or dans ses coffres.
Enviant aux rois et aux dirigeants quelconques la facilité avec laquelle ils faisaient leur richesse, il en vint à détester toute forme de monarchie, haïssant l’autorité et plus particulièrement les dirigeant qui s’en mettaient plein les poches sans efforts.
À ses vingt ans, Corzak avait assez de richesses dans ses coffres pour vivre le reste de ses jours avec plusieurs enfants et deux fois plus de femmes. Néanmoins, l’ambition le rongeait. De manière plus ou moins légale, le jeune marchand mit en faillite plus de la moitié des échoppes de la ville où il résidait. Son emprise était devenue telle qu’il était presque l’égal du Seigneur des terres où se tenait ladite ville. Presque.
Le pouvoir sans cesse croissant du Baril d’Or, vendant désormais plus que d’inusités objets que ramenait le frère aîné du propriétaire, il était le fournisseur local de vêtements, de nourriture et de matériel d’aventure et il convoitait le monopole du commerce des armes et des armures mais deux frères nains installés en ville se dressaient, malgré leur petite taille, entre lui et l’objet de sa convoitise.
Les frères Durmarteau n’étaient pas du genre à se laisser acheter par une bourse d’or ou de s’effrayer à la vue d’un couteau fiché au dessus de leur tête à leur réveil. Leur travail et plaisir était de concevoir et de vendre armes et armures, ne se souciant que très peu du profit, idée inconcevable par Corzak. Au bord de la crise de nerf devant l’impassibilité des frères, Corzak commit une grave erreur.
Lorsque les cendres de l’échoppe des Durmarteau ainsi que la rumeur qu’un homme trop ambitieux avait fait mettre le feu au commerce d’honnêtes nains se mirent à agacer les narines de la Guilde des Marchands de la Seigneurie, ils envoyèrent des représentants dans la ville pour s’enquérir de ce qui s’y passait. Nourrissant un mépris immodéré pour ces prétentieux qui venaient le traiter de tous les noms dans sa propre demeure. Corzak injuria les deux membres de la Guilde et menaça de brûler les dirigeants de leur Ordre si ils ne venaient pas s’excuser à ses pieds.
Ce que ne fit pas la Guilde des Marchands. Insidieusement, ils concentrèrent leurs efforts sur la ville où prospérait encore le Baril d’Or, envoyant leurs meilleurs marchands. Au bout de deux ans de combat intense durant lesquelles coup bas et trahison furent les mots d’ordre, la Guilde des Marchands vint à bout de Corzak.
Humilié, renié par son père, pauvre et affamé, le jeune marchand qui avait été beaucoup trop ambitieux pour sa santé se retourna, à contrecoeur, vers son frère aîné. Celui-là même qu’il avait empêché de toucher à la richesse de leur père. Leur père, c’était bien la seule chose qu’ils avaient en commun.
Pendant que Corzak s’enrichissait, son frère, Kabro, s’aventurait dans des territoires hostiles et inconnus, gagnant une expérience unique au combat et une force physique hors du commun. Alors qu’ils se parlaient d’égal à égal pour la première fois depuis l’enfance de Corzak, devant une bière froide, l’aîné raconta à son jeune frère ce qu’il se rappelait des premiers jours du Baril d’Or.
« - C’était il y a plus de trente ans déjà… Je crois que notre père ne connaissait même pas ta mère, ni aucune autre femme sinon ma propre mère. Il était en ce temps là un pauvre chasseur de trésor malchanceux. La faim et la peur étaient nos compagnes… Jusqu’à CE jour-là… Celui où il changea. Dans une caverne sombre, notre père avait découvert un coffre empli de trésors, sûrement la cachette d’un pirate ou d’un voleur.
Il est venu me chercher dans notre petite chaumière, tout excité, je ne l’avais jamais vu aussi heureux… Il m’a dit de venir l’aider à transporter quelque chose. C’est cette chose qu’il revendit et il se servit de l’or pour ouvrir son commerce… Depuis, il n’a pas cessé de changer, et pas en bien je t’assure… »
Une idée nouvelle germant dans l’imagination fertile du jeune marchand. Il n’aurait qu’à suivre les traces de son père, découvrir un trésor ! Mais pour cela, il allait devoir trouver une piste… Une personne susceptible de lui fournir des directives pour savoir où commencer ses rechercher.
Arpentant les tavernes mal famées et les auberges de joies, le jeune homme déchu de son immense fortune et de sa gloire passée recherchait désespérément la piste d’un trésor de taille. Après plusieurs mois de recherche infructueuses, alors qu’il était de passage dans une ville côtière, Corzak découvrit la voie qu’il devait suivre, de façon brutale.
Une flotte de navire à l’étendard noir et a l’équipage sans pitié prit d’assaut la ville au bord de la mer. Les bandits pillèrent les échoppes et volèrent les biens les plus précieux des habitants, brûlant leur maison au passage. Dans ce chaos indescriptible, il comprit… Le chemin de la piraterie pourrait le mener droit à la fortune qu’il espérait tant retrouver… L’heure n’était néanmoins pas encore venue, Corzak nécessitait encore plusieurs choses essentielles à la vie de pirate, entre autre, un sabre et les connaissances de son maniement ! Kabro, le frère aîné du futur pirate, était tout désigné pour être le professeur de l’ex-marchand !
Après plusieurs mois d’entraînement au maniement de plusieurs armes en compagnie de son frère, le jeune homme se jugea enfin prêt à s’engager dans la piraterie, c’est ainsi que commença sa vie de hors-la-loi des mers.